Début d’après-midi en cette veille de printemps, douce chaleur, ciel bleu, pas de vent : c’est le temps idéal pour ouvrir les ruches et observer comment nos abeilles ont passé l’hiver.
Nous avons 6 ruches Dadant, 6 ruches Langstroth et 2 ruchettes. A première vue, il y a une belle activité, beaucoup d’abeilles arrivent sur les planches d’envol chargées de pollen.
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Xavier nous explique les objectifs de cette visite. Il faut vérifier:
• l’état et le volume des provisions,
• l’état de la reine et du couvain,
• l’état sanitaire …
De ces observations il faut tirer les enseignements nécessaires pour la gestion de chaque ruche au cours des mois à venir et préparer avril, qui sera un mois très actif avec la montée en puissance des colonies
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| Premier travail : préparer les enfumoirs ! |
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| On ouvre la première des 6 ruches Langstroth |
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| Merveilleux ce premier cadre ! Il y a du couvain, du miel, du pollen. Les autres colonies Langstroth vont bien aussi, certaines plus fortes, d'autres plus faibles. Il faudra revenir dans la semaine nourrir les plus faibles. |
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| Chaque responsable note ses observations sur le cahier de sa ruche |
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On continue en ouvrant les ruches Dadant,
normalement plus grandes et donc plus peuplées
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| On ouvre la ruche jaune |
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| Les cadres sont pleins de couvain, sur 8 rangées, il y a un peu de pollen sur les deux rangées du bord et pas de miel, donc pas de réserves. Alors que la ruche verte à côté, que nous avons ouverte juste avant, n’a plus de reine, donc plus de couvain, mais abondance de miel et de cellules de mâles (faux-bourdons) |
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| On marie ces deux colonies qui sont complémentaires. On place la ruche «bourdonneuse» avec miel + cellules de mâles au-dessus de la ruche avec couvain, en espérant que la colonie sans reine sera acceptée, puisqu’elle offre des réserves de nourriture |
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Le responsable note cette opération sur le cahier de suivi.
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On nettoie les plaques inférieures des corps
où sont tombés des résidus de cire, de pollen
et autres déchets
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Les autres ruches Dadant sont mortes : trop volumineuses et donc trop difficiles à maintenir à 35° en hiver, elles ont épuisé les abeilles. Ce triste constat nous renforce dans l’idée qu’il faut passer toutes les colonies en ruches Langstroth, plus petites et de ce fait plus faciles aussi à transhumer
On ouvre les deux ruchettes, petites ruches sur 5 cadres seulement, dans lesquelles nous avions placé les deux essaims du printemps dernier. La première est morte, ce qui ne nous étonne guère, car nous avions récupéré un petit essaim avec une vieille reine, qui n’a pas eu assez d’énergie pour maintenir une colonie suffisante.
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La deuxième ruchette est en pleine forme, remplie
d’abeilles, de couvain et de nourriture. Elle va si bien
que Xavier décide de la transférer dans une ruche de
taille normale à 10 cadres.
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On prépare les 5 cadres à ajouter en ôtant le couvain
non abouti sur des cadres de ruches anciennes.
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On place la ruchette près de la ruche d’accueil.
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| On sort les cadres de la ruchette |
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Et on les place au milieu de la ruche d’accueil
afin que la colonie puisse s’agrandir vers les côtés
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On tape sur le fond de la ruchette pour que
toutes les abeilles regagnent leur nouvel habitat
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| C’était la première venue au rucher pour Guillaume, nouvel adhérent, une belle expérience ! |
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Abeille rapportant du pollen en pelotes
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Nous avons donc à ce jour 9 ruches : 7 Langstroth et 2 Dadant réunies en une ruche double.
