Réunion du 7 mars:
Présentation Saison Apicole 2015 (Compte rendu par Françoise Dalban)
La première session de la saison 2015 de nos activités s’est déroulée à La Coupole à La Gaude, avec 24 personnes présentes, dont 4 nouveaux adhérents.
Xavier Valette, notre apiculteur, a expliqué que le but de cette réunion était d’organiser la saison apicole qui commence, avec deux moments majeurs aujourd’hui:
*Projection du film « Le berger des abeilles »
*Présentation et validation du programme d’animations qu’il a prévues sur nos ruchers pour 2015
*Le film « Le berger des abeilles », de Jean-Baptiste Moulin, a passionné l’auditoire. Il a été réalisé en 2006 en Suisse (par Videalp) et raconte la vie du rucher et le travail de l'apiculteur au fil des saisons. Il est composé de plusieurs chapitres se rapportant aux étapes essentielles des soins donnés aux abeilles• Les visites (printemps, contrôle et changement des vieux cadres) • La pose des hausses et la récolte du miel • La vie de la ruche (évolution, reine, ouvrières et faux bourdons, essaimage etc.) • L’élevage des reines • La santé des abeilles • La mise en hivernage des colonies.
(voir bande annonce = https://www.youtube.com/watch?v=Qs7xzMVP_08)
*Xavier nous présente ensuite le bilan 2014 de nos ruchers et l’organisation prévue pour 2015 :
Il reste actuellement 9 ruches actives : 8 à St-Jeannet (7 au rucher des Sausses, 1 au virage de La Cabergue) et 1 ruche à La Gaude.
Xavier propose pour cette année de rassembler l'animation au rucher des Sausses à St-Jeannet, en y transférant les deux ruches orphelines. Dans cette optique, le rucher de la Gaude sera le rucher d'élevage, on y apportera les essaims issus des divisions ou récupérés dans la nature, afin qu’ils se développent et puissent constituer de nouvelles colonies. Le point prioritaire cette année, c’est de reconstituer un bon rucher pour l’année prochaine, avec des colonies fortes et des abeilles adaptées à nos climats.
Par ailleurs, Xavier pense que les difficultés que rencontrent nos abeilles proviennent d’un choix de matériel qui ne leur convient pas. Nous fonctionnons depuis l’origine en ruches Dadant, avec un corps de 10 cadres, donc trop volumineuses à son avis : en hiver les abeilles ont du mal à maintenir une température suffisante et en été les ruches sont trop lourdes pour être transhumées.
La stratégie proposée par Xavier consiste à basculer cette année sur les ruches actuelles de Dadant à Langstroth. Dès la première session, on va placer des partitions dans les ruches Dadant pour que la colonie soit bloquée sur 5 cadres maximum, afin d'installer une ruche Langstroth au bon moment sur la ruche Dadant. La colonie va monter et exploser dans les corps Langstroth. Nous éviterons ainsi l'essaimage et ça nous permet de repartir sagement sur un cheptel en Langstroth. La proposition est acceptée par les adhérents présents.
Nous avons espoir de bénéficier à St-Jeannet, en partenariat avec la mairie, dans le cadre de son projet jardins partagés, d'un terrain accessible adapté pour MAIA avec une bonne exposition, possibilité de planter des fleurs mellifères, accès grand public... Nous y transfèrerions le rucher des Sausses en temps voulu.
*Enfin Xavier nous expose sa conception du travail au rucher : il pense que son rôle consiste à encadrer des binômes (ou trinômes), chaque binôme étant responsable de sa ruche et s’engageant donc à venir 2 fois par mois prendre soin de ses abeilles durant la pleine saison, le samedi (le matin ou l’après-midi suivant les besoins). Jusqu’à présent, nous avions fonctionné de façon plus passive pour les adhérents, avec un animateur qui travaille sur les ruches et explique ce qu’il fait à un auditoire qui écoute. Il faut maintenant intensifier la pratique personnelle, on n’apprend vraiment qu’en mettant la main à la pâte.
Après consultation des adhérents, il se dégage deux tendances :
· Quelques personnes ne pourront pas se libérer régulièrement, mais viendront volontiers quand elles seront disponibles
· 17 personnes sont prêtes à s’investir de façon régulière et suivie. Deux binômes et trois trinômes sont déjà constitués, les autres se feront sur place lors de la première animation samedi prochain au rucher des Sausses.
*Présentation du déroulement de la saison apicole
Xavier remet à chaque adhérent le guide apicole qu’il a rédigé et commente le tableau de la page 15 : (voir ce tableau en pièce jointe)
• Il en ressort que nous devons opérer un focus sur l’élevage de Mars à Mai, sur la production de miel de Juin à Août et préparer l’hiver de Septembre à Décembre
• Mesure exceptionnelle contre le frelon asiatique : Transhumance des ruches au Col de Vence (1200 m) à partir de début juillet jusqu’à fin novembre. Cela permettra en outre de renforcer les abeilles, car à cette époque il y a une flore abondante en altitude alors qu’il n’y a presque plus rien par chez nous. Il suffira d’une visite par mois à cette période pour prendre soin des colonies
• Méthode de travail : un classeur par ruche, qui contiendra :
• Des fiches d’intervention. Elles seront envoyées par mail à chaque binôme (ou trinôme) dans la semaine qui précède l’animation
• Des fiches de suivi, déjà dans le classeur, à remplir sur le terrain
Et pour finir, un peu de poésie :
«Rien ne ressemble à une âme comme une abeille, elle va de fleur en fleur comme une âme d’étoile en étoile, et elle rapporte le miel comme l’âme rapporte la lumière.» Victor Hugo, Quatre-vingt-treize
Présentation Saison Apicole 2015 (Compte rendu par Françoise Dalban)
La première session de la saison 2015 de nos activités s’est déroulée à La Coupole à La Gaude, avec 24 personnes présentes, dont 4 nouveaux adhérents.
Xavier Valette, notre apiculteur, a expliqué que le but de cette réunion était d’organiser la saison apicole qui commence, avec deux moments majeurs aujourd’hui:
*Projection du film « Le berger des abeilles »
*Présentation et validation du programme d’animations qu’il a prévues sur nos ruchers pour 2015
*Le film « Le berger des abeilles », de Jean-Baptiste Moulin, a passionné l’auditoire. Il a été réalisé en 2006 en Suisse (par Videalp) et raconte la vie du rucher et le travail de l'apiculteur au fil des saisons. Il est composé de plusieurs chapitres se rapportant aux étapes essentielles des soins donnés aux abeilles• Les visites (printemps, contrôle et changement des vieux cadres) • La pose des hausses et la récolte du miel • La vie de la ruche (évolution, reine, ouvrières et faux bourdons, essaimage etc.) • L’élevage des reines • La santé des abeilles • La mise en hivernage des colonies.
(voir bande annonce = https://www.youtube.com/watch?v=Qs7xzMVP_08)
*Xavier nous présente ensuite le bilan 2014 de nos ruchers et l’organisation prévue pour 2015 :
Il reste actuellement 9 ruches actives : 8 à St-Jeannet (7 au rucher des Sausses, 1 au virage de La Cabergue) et 1 ruche à La Gaude.
Xavier propose pour cette année de rassembler l'animation au rucher des Sausses à St-Jeannet, en y transférant les deux ruches orphelines. Dans cette optique, le rucher de la Gaude sera le rucher d'élevage, on y apportera les essaims issus des divisions ou récupérés dans la nature, afin qu’ils se développent et puissent constituer de nouvelles colonies. Le point prioritaire cette année, c’est de reconstituer un bon rucher pour l’année prochaine, avec des colonies fortes et des abeilles adaptées à nos climats.
Par ailleurs, Xavier pense que les difficultés que rencontrent nos abeilles proviennent d’un choix de matériel qui ne leur convient pas. Nous fonctionnons depuis l’origine en ruches Dadant, avec un corps de 10 cadres, donc trop volumineuses à son avis : en hiver les abeilles ont du mal à maintenir une température suffisante et en été les ruches sont trop lourdes pour être transhumées.
La stratégie proposée par Xavier consiste à basculer cette année sur les ruches actuelles de Dadant à Langstroth. Dès la première session, on va placer des partitions dans les ruches Dadant pour que la colonie soit bloquée sur 5 cadres maximum, afin d'installer une ruche Langstroth au bon moment sur la ruche Dadant. La colonie va monter et exploser dans les corps Langstroth. Nous éviterons ainsi l'essaimage et ça nous permet de repartir sagement sur un cheptel en Langstroth. La proposition est acceptée par les adhérents présents.
Nous avons espoir de bénéficier à St-Jeannet, en partenariat avec la mairie, dans le cadre de son projet jardins partagés, d'un terrain accessible adapté pour MAIA avec une bonne exposition, possibilité de planter des fleurs mellifères, accès grand public... Nous y transfèrerions le rucher des Sausses en temps voulu.
*Enfin Xavier nous expose sa conception du travail au rucher : il pense que son rôle consiste à encadrer des binômes (ou trinômes), chaque binôme étant responsable de sa ruche et s’engageant donc à venir 2 fois par mois prendre soin de ses abeilles durant la pleine saison, le samedi (le matin ou l’après-midi suivant les besoins). Jusqu’à présent, nous avions fonctionné de façon plus passive pour les adhérents, avec un animateur qui travaille sur les ruches et explique ce qu’il fait à un auditoire qui écoute. Il faut maintenant intensifier la pratique personnelle, on n’apprend vraiment qu’en mettant la main à la pâte.
Après consultation des adhérents, il se dégage deux tendances :
· Quelques personnes ne pourront pas se libérer régulièrement, mais viendront volontiers quand elles seront disponibles
· 17 personnes sont prêtes à s’investir de façon régulière et suivie. Deux binômes et trois trinômes sont déjà constitués, les autres se feront sur place lors de la première animation samedi prochain au rucher des Sausses.
*Présentation du déroulement de la saison apicole
Xavier remet à chaque adhérent le guide apicole qu’il a rédigé et commente le tableau de la page 15 : (voir ce tableau en pièce jointe)
• Il en ressort que nous devons opérer un focus sur l’élevage de Mars à Mai, sur la production de miel de Juin à Août et préparer l’hiver de Septembre à Décembre
• Mesure exceptionnelle contre le frelon asiatique : Transhumance des ruches au Col de Vence (1200 m) à partir de début juillet jusqu’à fin novembre. Cela permettra en outre de renforcer les abeilles, car à cette époque il y a une flore abondante en altitude alors qu’il n’y a presque plus rien par chez nous. Il suffira d’une visite par mois à cette période pour prendre soin des colonies
• Méthode de travail : un classeur par ruche, qui contiendra :
• Des fiches d’intervention. Elles seront envoyées par mail à chaque binôme (ou trinôme) dans la semaine qui précède l’animation
• Des fiches de suivi, déjà dans le classeur, à remplir sur le terrain
Et pour finir, un peu de poésie :
«Rien ne ressemble à une âme comme une abeille, elle va de fleur en fleur comme une âme d’étoile en étoile, et elle rapporte le miel comme l’âme rapporte la lumière.» Victor Hugo, Quatre-vingt-treize
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