dimanche 18 novembre 2018

Rucher: préparations pour l'hiver

17 novembre, samedi matin: avec Xavier nous avons préparé les ruches pour l'hiver (total   = 9 ruches + 1 ruchette). 
Il faisait trop froid pour les ouvrir, mais nous avons observé pas mal d'activités à l'extérieur, surtout quand les nuages laissaient place au soleil. Des abeilles s'agglutinaient en grappe à l'entrée de chaque ruche, et des butineuses ramenaient du pollen jaune clair.
Devant une des ruches, un tas d'abeilles au sol semblaient mortes ou endormies. A notre surpris et grand soulagement, les abeilles ont commencé à bouger et à reprendre vie quand le soleil les a réchauffé.

En soupesant les ruches, on les a trouvé (toutes sauf une) très lourdes qui veut dire que les abeilles sont abondantes et ont stocké du miel. On peut estimer que notre traitement "chimique" anti-varroa (lanières Apivar) a été efficace. Malheureusement Xavier lui-même a perdu 30 ruches sur 210 de son propre cheptel à cause du varroa, en dépit de l'utilisation de divers traitements "bio" qu'il expérimentait.   

A prévoir avant l'arrivée du grand froid: des plaques de polystyrène isolantes à découper et insérer sous le toit de chaque ruche.  


On observe une grappe d'abeilles
tombée au sol, inerte

Visite d'une mante religieuse
Baguette en bois réduit la taille de l'entrée.
Triangle rose aide les abeilles à retrouver leur ruche

Conversation entre 2 butineuses
Butineuse chargée de pollen jaune,
probablement pollen d'arbousier

Xavier regarde rapidement à l'intérieur de
  cette ruche mais on n'ouvre pas les autres
Plaque de fond (rouge) inséré sous chaque ruche
Jeunes membres de MAIA,
Amélie et Guillaume 
Plaque de fond insérée sous la ruchette 
Grappe d'abeilles (tombée au sol) se ravive
quand réchauffée par le soleil 

  "Prévoir nourrissement" (= colonie assez faible) 

lundi 5 novembre 2018

MAIA au Salon des Champignons et des Plantes sauvages

Message d'Alain Peinado,co-président de MAIA:
     Si j’ai voulu que MAIA participe à ce salon très prisé, organisé par l’ANNAM*, c’est dans le seul objectif d’informer le public des dangers rencontrés par les abeilles et les insectes pollinisateurs. Dangers dus aux pesticides, frelons asiatiques, varroas, etc.
     La présentation de notre ruche « sans danger », puisque les cadres étaient habillés de photos, a suscité un grand intérêt parmi les visiteurs, captivés par les explications de Monique, Claire et moi-même.
     Malgré un temps assez défavorable limitant les entrées, nous avons apprécié les encouragements des organisateurs et du public à continuer notre action en faveur de nos amies les abeilles. Merci à tous nos adhérents de nous y aider!  

Association des Naturalistes de Nice et des Alpes Maritimes, société scientifique fondée en 1911, forte de plus de 200 membres, comprend 6 sections : Botanique, Entomologie, Géologie, Lichénologie, Mycologie et Ornithologie.
Son but est dans le cadre associatif de proposer des sorties et conférences toute l'année (sauf durant les mois d'été) pour découvrir la nature et apprendre. L'ANNAM organise chaque année 2 importants salons dans la salle Emeraude, jouxtant la serre tropicale du Parc Phoenix à Nice.

Photos d'Alain Peinado. Cliquer sur chaque image pour l'agrandir:
  Le salon vient d’ouvrir: Christiane et Gérard, adhérents 
de MAIA, et leur petit fils découvrent notre stand.
Si Monique expliquait, en français, la vie de la ruche, 
Claire a eu tout loisir de fournir les renseignements en anglais.
 MAIA s’internationaliserait-il ?
Afin de pouvoir parler de nos amies les abeilles dans leur habitat, 
nous avons préparé une ruche dont les cadres étaient “habillés” 
de photos de cadres vivants d’abeilles. 
Aucune piqure d’abeille ne nous a été signalée durant le Salon.
             Monique explique comment vivent et évoluent nos abeilles 
au sein de leur “maison”: la ruche. Nous sommes cernés par 
le merveilleux spectacle des plantes sauvages.
La discussion s’anime au sujet de la présence de Vespa velutina,
prédateur de nos abeilles. Les petits nids de frelons asiatiques
présentés interpellent tout particulièrement les enfants.
Monique, Frédéric et Fabrice continuent inlassablement leur énorme 
travail de détermination des plantes sauvages et des champignons.