jeudi 13 août 2015

EXTRACTION du MIEL

Un grand merci à Françoise Dalban pour ce photo-reportage très complèt:
(Cliquer sur la photo pour l'agrandir).

Gîte La Caïola
233 chemin de Montfort
06480 La Colle sur Loup
04 93 32 79 41

Olivier Valette nous explique que la récolte va se faire en trois temps :
on va d’abord désoperculer les cadres, puis les passer dans l’extracteur,
où le miel sera entraîné hors des cadres par la force centrifuge,
enfin filtrer pour séparer le miel de la cire restée en suspens.
Pour l’extraction du miel, nous sommes accueillis par
la famille Valette dans leur maison de La Colle sur Loup,
qui se nomme La Caïola : un endroit lumineux et paisible
où l’on se sent en harmonie avec la nature.





Première technique de désoperculation, une machine dans laquelle
on insère les cadres sur lesquels une lame va coulisser.
En bas de la machine, il y a un bac de recueil du miel qui coule
 pendant l’opération. Problème : nos cadres sont très irréguliers,
il faut sans cesse régler le gabarit et finir à la fourchette





Qu’elles sont belles nos hausses pleines de miel !




 Deuxième technique de désoperculation :
fourchettes d’apiculteur....


...et fourchettes de cuisine à plusieurs mains !





Qu’ils sont beaux, nos cadres pleins de miel !






Ça tourne à pleine vitesse !


Et voilà le miel qui s’écoule ! Quelle merveille !



Dernière étape, la filtration, avec deux filtres successifs.
Au passage, on goûte, et c’est un régal! On se croirait dans la forêt,
une saveur mélangée de fleurs des champs, de châtaignier
et de sapin ! Merci les abeilles !




....la filtration, avec deux filtres successifs.  







Dernier tour d’extraction, sous le regard expert d’Olivier Valette



 Olivier fait observer à Thomas le degré d’humidité de notre miel,
qu’il vient de mesurer avec son appareil : 16,5°, c’est parfait !

Xavier nous montre un cadre endommagé par l’extraction.
 C’est parce que nous avions placé les fils de fer sur la longueur,
il faut au contraire toujours les placer sur la largeur.

 Olivier, Christine et Xavier nous invitent à partager leur repas sur la terrasse. 
Quelle bonne soirée ! Au menu : vin d’orange, tapenade, pizza, 
pain d’épices à la rose, gâteau de l’abeille, tout est fait maison. 
On finit par le limoncello, il est presque minuit… 
Merci à nos hôtes pour tant de bienveillance et de générosité ! Et quel régal !









lundi 10 août 2015

MIEL => extraction reportée

message de Françoise:

Chers tous,
Xavier vient d'appeler, il a décidé de repousser l'extraction du miel MAIA à mercredi prochain 18h, en raison de l'orage de ce jour qui risque de compliquer les choses.

Lieu inchangé : Gîte La Caïola
233 chemin de Montfort
06480 La Colle sur Loup
04 93 32 79 41

Coordonnées GPS:
Longitude : 7°6'44""E
Latitude : 43°40'46""N

jeudi 6 août 2015

le Miel de Valrose

Du miel made in UNS !

Grâce à un rucher installé discrètement dans le parc Valrose, l'Université Nice Sophia Antipolis produit son propre miel. Au delà de cette production artisanale, les responsables de ce rucher souhaitent sensibiliser le grand public aux menaces qui pèsent sur les abeilles et ainsi participer à la protection de cette espèce en voie de disparition. Une association est en cours de création.




On connait l'Université pour ses excellents laboratoires de recherche, ses formations innovantes, elle est désormais connue pour… son miel !
Derrière cette histoire, se cachent 4 hommes, passionnés d'apiculture. Tout commence sur le campus Carlone où Jean-Paul Nivoix, professeur certifié, y a installé 2 ruches. Gilles Llorca, responsable des espaces verts du campus valrose, lui propose de déménager ses ruches dans le parc, dans un environnement plus propice aux abeilles. Et demande à Benoit Derijard, chercheur CNRS et Laurent Turchi, ingénieur de recherche, tous deux à l'IBV et passionnés d'apiculture, de se joindre à eux pour gérer ce rucher.
ruches
Ruches- photo ©A. Macarri
Au total, ce sont 6 ruches qui sont maintenant installées sur le campus Valrose, au-dessus de la pelouse centrale, à l'abri derrière les arbres, chacune produisant environ 10kg de miel. Elles disposent d'un environnement de très bonne qualité : une bonne exposition, de l'ombre, de l'eau, des arbres et des fleurs, bref, de quoi faire le bonheur d'une abeille.
Une association pour sensibiliser le grand public au sort des abeilles
Les 4 hommes vont créer une association qui se nommera "Apis Campus" et qui aura pour objectif de former ceux qui le souhaitent à l'apiculture et de favoriser l'essaimage. Cette association permettra également de constituer un réseau pour trouver des points de chutes aux abeilles en incitant le grand public à accueillir chez eux des ruches. En effet, "les ruches urbaines se développent de plus en plus" nous confie Benoit Derijard, "et la production issue de ces ruches est par ailleurs de bonne qualité grâce au programme "zéro phyto" mis en place dans la Ville de Nice. Sur le plan scientifique, nous envisageons d’ailleurs d’effectuer un suivi de la qualité du miel de ces ruches par la recherche de pesticides et de métaux lourds. Nous mettons également en place des moyens de lutte biologique contre les parasites afin de confirmer leur efficacité »."


Miel
Miel - ©A. Macarri
L'association prévoit également la mise en place d'actions pédagogiques notamment lors de manifestions grand public comme la fête de la science, pour faire découvrir le monde des abeilles au moyen de ruches pédagogiques vitrées ou de l'organisation de visites du rucher à des petits groupes d'enfants.
Bien entendu, des actions de sensibilisation aux menaces qui pèsent sur les abeilles seront largement déployées. "Si l'Union Européenne vient d'interdire l'utilisation de 3 sortes de pesticides qui menacent les pollinisateurs, le danger est toujours là. A terme, ce sont nos fruits et légumes qui sont menacés et donc notre alimentation" alerte Benoit.
Abeilles
Attentifs au bien être de leurs protégées - photo ©A. Macarri
Alors soutenons nos apiculteurs et sauvons nos abeilles pollinisatrices.

mardi 4 août 2015

Transhumance & extraction


message de Françoise: 

Je viens d'avoir Xavier au téléphone, il revenait du Col de Vence où il a trouvé un terrain "génial" pour MAIA. 
C'est sur la route qui conduit au col, 100 mètres avant le ball-trap, sur le côté d'une piste qui monte à la Bergerie de la Grabelle : bonne exposition, pas de frelons à l'horizon, possibilité de se garer pas loin, transport facile des ruches et vue dégagée jusqu'à la mer.

L'avantage est aussi que ce n'est pas loin de chez nous et Xavier pense y organiser une ou deux sessions de travail sur les colonies jusqu'à la redescente des ruches fin novembre. 

Côté végétation, il y a de la sarriette un peu bridée par la sécheresse, mais qui ne demande qu'à repartir dès que le temps sera plus frais avec la rosée ou la pluie.

 RECTIFICATIFS:

* Transhumance le jeudi 6 août (le 6, pas le 5 comme indiqué par erreur précédemment). 
Départ 20h de Valdeblore, arrivée vers 21h30/ 22h au Col de Vence. 

*Extraction à la miellerie familiale Valette le lundi 10 août à partir de 18h à La Colle sur Loup:
Localisation: http://lacaiola.fr/page-6.htm
Il est impératif d'organiser un co-voiturage, car peu de places de parking, merci!

Un grand merci aussi à Alex Benvenuto qui nous a proposé son terrain à Coursegoules, et à Jean Trouche qui nous a proposé son terrain à Braux. Nous serons heureux d'y installer nos ruches une prochaine fois !
Vive les transhumances......






Récolte : transport des hausses


reportage photo de Françoise Dalban
(cliquer sur chaque photo pour l'agrandir)

Très beau temps sur Valdeblore en ce dimanche 2 août, avec une équipe de 16 adhérents motivés pour recueillir le miel de nos abeilles. Le terrain est situé en face du village, dans un pré fleuri bien exposé au soleil, au pied d'un bois de châtaigniers. La récolte se fera sous la direction de Xavier Valette, notre apiculteur, et de son père Olivier, que nous remercions pour leur compétence et leur dynamisme.
Vue sur Valdeblore depuis le parking des Châtaigniers. 
Xavier nous explique les deux méthodes de travail pour enlever les abeilles
 des cadres: au souffleur, c'est plus rapide, mais on risque de perdre la reine
(et donc la colonie) 
s'il n'y a pas de grille à reine sous la hausse. 
Ou bien à la main, méthode traditionnelle plus longue mais plus sûre.
Méthode traditionnelle: taper sur le cadre 
et finir avec la balayette




 Premier cadre de hausse retiré, plein de miel operculé!
Au travail! On voit bien les hausses, 
parfois deux par ruche 
Olivier Valette éloigne les abeilles de la hausse
avec un souffleur thermique

Un cadre magnifique!

On rassemble les cadres pleins de miel dans
des hausses vides et on les empile pour les stocker...







Et encore une!  Quelle belle récolte!
Toute l'équipe à la manœuvre

Des cadres qui regorgent de miel 
grâce à la transhumance!
On traite les corps de ruche dont on a prélevé les hausses
 contre le varroa avec des lanières Apivar. Pour les autres
il faudra attendre que tout le miel soit operculé.
Avant-dernière ruche à visiter, il fait chaud en plein midi! Sur la gauche, 
les ruches déjà travaillées : le miel a été récolté sur celles qui 
n'ont plus que les corps. On a laissé les hausses sur celles 
qui ont des alvéoles de miel non operculées -- la récolte se fera plus tard.
On descend les hausses du pré pour les charger sur le camion.
Il y a environ 15 kg de miel dans chacune! C'est lourd!

Chargement des hausses sur le camion
de la famille Valette




Olivier Valette "filme" les hausses 
pour bien les maintenir pendant
 le transport jusqu'à sa miellerie.
Après l'effort, le réconfort : socca et verre de l'amitié 
à la halle de Valdeblore