samedi 16 avril 2016

Traitement anti-varroa

Mardi 12 


Xavier apporte le matériel nécessaire pour traiter les ruches contre les varroa par fumigation avec l'acide oxalique ("sel de oseille").  Malgré un traitement aux huiles essentielles à l'automne, l'infestation est assez importante pour demander ce "traitement de choc", néanmoins considéré comme "bio" car l'acide oxalique est un produit naturel. 








Matériel spécialisé
Batterie pour alimenter 
la plaque chauffante

L'acide oxalique en forme de poudre
Xavier verse une cuillerée de poudre sur la plaque
La  plaque + poudre est insérée 
dans la ruche 



L'ouverture de la ruche est bouchée avec un chiffon.
On met le courant pour chauffer la plaque. La fumée
 monte dans la ruche et tue les varroa. 



Les abeilles semblent insensibles au traitement



lundi 11 avril 2016

2e VISITE au RUCHER

samedi 9 avril 2016 : Malgré la pluie du matin, nous étions nombreux pour cette 2e visite du printemps, avec pour objectifs :

* Atelier de fabrication de cadres pour l'extension des colonies
* Observation de l'état des colonies, nourrissement éventuel des plus faibles
* Pose d'un 2e corps sur les ruches les plus fortes afin d'éviter les essaimages

Montage des cadres: mise en place de la cire gaufrée
Avec l'outil "zig-zag" on tend le fil de fer


On passe le courant dans le fil de fer
  pour que la cire fonde et adhère au support 


Xavier range les cadres dans les corps de ruche
qui vont servir de "hausse"
On commence l'observation des ruches 

Toutes nos manips. sont notées sur
 les cahiers de suivi 
La Butiforce = 100% sirop de fructose + oligo-éléments






Nourrissement avec le sirop Butiforce.
Des brindilles sont mises en place pour que
les abeilles ne se noient pas 
La ruche no. 7 est assez forte pour rajouter un 2e corps
afin d'éviter l'essaimage

Varroa, un acarien, parasite des abeilles
Sur la plaque de propreté, beaucoup de déchets (pollen, morceaux d'abeilles mortes,
corps de varroa tués grâce à notre traitement de l'automne avec des huiles essentielles).
 Ces plaques avaient déjà été nettoyées  lors de la dernière visite il y a 3 semaines.
Xavier nous montre un varroa accroché en haut
du thorax d'une abeille



Le "mariage" des 2 ruches effectué à la visite précédente
semble avoir réussi. Cependant la colonie n'est pas encore
assez forte pour poser une hausse.
Une abeille chargée de pollen va rentrer dans sa ruche 

Chaque ruche a son numéro, enfin marqué sur le corps 
Pollen de pissenlit ?







samedi 19 mars 2016

Première visite des ruches sur le nouveau site MAIA


 Début d’après-midi en cette veille de printemps, douce chaleur, ciel bleu, pas de vent : c’est le temps idéal pour ouvrir les ruches et observer comment nos abeilles ont passé l’hiver.
Nous avons 6 ruches Dadant, 6 ruches Langstroth et 2 ruchettes. A première vue, il y a une belle activité, beaucoup d’abeilles arrivent sur les planches d’envol chargées de pollen.


Xavier nous explique les objectifs de cette visite. Il faut vérifier:
• l’état et le volume des provisions,
• l’état de la reine et du couvain,
• l’état sanitaire …
De ces observations il faut tirer les enseignements nécessaires pour la gestion de chaque ruche au cours des mois à venir et préparer avril, qui sera un mois très actif avec la montée en puissance des colonies  
Premier travail : préparer les enfumoirs !


On ouvre la première des 6 ruches Langstroth
Merveilleux ce premier cadre ! Il y a du couvain, du miel,
du pollen. Les autres colonies Langstroth vont bien aussi,
certaines plus fortes, d'autres plus faibles.
 Il faudra revenir dans la semaine nourrir les plus faibles.
Chaque responsable note ses observations
sur le cahier de sa ruche

On continue en ouvrant les ruches Dadant,
normalement plus grandes et donc plus peuplées


On ouvre la ruche jaune

Les cadres sont pleins de couvain, sur 8 rangées,
il y a un peu de pollen sur les deux rangées du bord
et pas de miel, donc pas de réserves. Alors que
la ruche verte à côté, que nous avons ouverte juste avant,
n’a plus de reine, donc plus de couvain,
mais abondance de miel et de cellules de mâles
(faux-bourdons)

 On marie ces deux colonies qui sont complémentaires.
On place la ruche «bourdonneuse» avec miel + cellules
de mâles au-dessus de la ruche avec couvain, en espérant que
la colonie sans reine sera acceptée,
puisqu’elle offre des réserves de nourriture

  Le responsable note cette opération sur le cahier de suivi.

On nettoie les plaques inférieures des corps 
où sont tombés des résidus de cire, de pollen 
et autres déchets

 Les autres ruches Dadant sont mortes : trop volumineuses et donc trop difficiles à maintenir à 35° en hiver, elles ont épuisé les abeilles. Ce triste constat nous renforce dans l’idée qu’il faut passer toutes les colonies en ruches Langstroth, plus petites et de ce fait plus faciles aussi à transhumer





On ouvre les deux ruchettes, petites ruches sur 5 cadres seulement, dans lesquelles nous avions placé les deux essaims du printemps dernier. La première est morte, ce qui ne nous étonne guère, car nous avions récupéré un petit essaim avec une vieille reine, qui n’a pas eu assez d’énergie pour maintenir une colonie suffisante.

La deuxième ruchette est en pleine forme, remplie 
d’abeilles, de couvain et de nourriture. Elle va si bien
que Xavier décide de la transférer dans une ruche de 
taille normale à 10 cadres.
On prépare les 5 cadres à ajouter en ôtant le couvain
non abouti sur des cadres de ruches anciennes. 


On place la ruchette près de la ruche d’accueil.
On sort les cadres de la ruchette 

Et on les place au milieu de la ruche d’accueil 
afin que la colonie puisse s’agrandir vers les côtés

On tape sur le fond de la ruchette pour que 
toutes les abeilles regagnent leur nouvel habitat 
C’était la première venue au rucher
pour Guillaume, nouvel adhérent,
une belle expérience !
Abeille rapportant du pollen en pelotes



 
Nous avons donc à ce jour 9 ruches : 7 Langstroth et 2 Dadant réunies en une ruche double.